Station no 1 : des logements sociaux nouveau genre
Dans un premier temps, un esprit de développement durable a traversé le projet de la Station no 1, dans Hochelaga-Maisonneuve, où AEdifica a reçu le mandat de revaloriser une ancienne station d’électrification datant de 1903 pour la convertir en complexe de logements sociaux comptant 74 unités. Ici, les architectes ont voulu récupérer l’ensemble des structures existantes et travailler à entremêler l’ancien et le nouveau.
Pour y parvenir, peu de démolitions ont été effectuées. Le toit qui surplombait ce qui est maintenant une cour intérieure n’a été lui-même qu’en partie détruit mettant ainsi la charpente d’origine en évidence. De même, beaucoup de matériaux ont été récupérés et ajoutés à la construction des deux annexes qui prolongent le gabarit de la Station no 1, de façon à rendre l’ancien et le nouveau quasi indiscernable, dans un complexe où se superposent les époques et les constructions successives.
Le planétarium de Montréal : les pieds bien sur terre
Du côté du Planétarium de Montréal, réalisé en consortium avec Cardin Ramirez Julien, AEdifica vise la certification LEED platine, parmi les plus élevées en matière de construction écologique. Pour y parvenir, les concepteurs misent sur une efficacité énergétique maximale, optant entre autres pour une gestion efficace de la lumière naturelle qui sera diffusée dans les salles d’exposition par des cônes de lumière. Plus encore, un verdissement important du site est prévu.
L’utilisation des matériaux régionaux occupe également un point central dans la conception du bâtiment. L’accent sera donc mis sur l’utilisation du bois du Québec.
Habitations Contrecoeur : le ton est donné
Pour les Habitations Contrecoeur, les concepteurs ont voulu créer un hybride entre les constructions traditionnelles montréalaises et les constructions contemporaines en milieu dense, tout en respectant des normes élevées en matière d’environnement. Ainsi, chacune des 16 unités formant les bâtiments possède une entrée autonome depuis l’extérieur. De même, la diversité de matériaux – la brique, le bois, le métal – et leur utilisation différente en plus de l’utilisation d’une couleur pour exprimer les entrées des bâtiments forment un ensemble visuel dynamique et coloré qui confère également, à chacun des bâtiments, une identité propre. Cette identité, à l’image de celle des constructions datées qui font le charme de Montréal, donne le ton à l’ensemble des projets immobiliers qui verront le jour au Faubourg Contrecoeur.
CLSC de Rosemont : un effort collectif
À la base de la réalisation du CLSC de Rosemont, au coeur du Technopôle Angus, il y avait une intention de gérer l’environnement, ce qui a été fait par un important aménagement paysager permettant, notamment, l’absorption de matières polluantes. De plus, une attention particulière a été portée à la gestion des eaux pluviales qui sont récupérées à l’aide d’un système perfectionné déjà existant pour les besoins du bâtiment.
Finalement, la majorité des matériaux de construction sont des matériaux régionaux, tout comme le peuplier torréfié qui forme la base du bâtiment. En plus d’être un matériau très performant, ce bois participe autant à l’effort de revalorisation de notre patrimoine qu’à la volonté de diminuer l’impact environnemental lié à l’importation.
Au final, le CLSC de Rosemont s’inscrit dans le cadre du développement LEED Canada pour l’aménagement des quartiers du Technopôle Angus et témoigne de l’effort investi par chacun des intervenants dans cette construction éco-responsable.